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Certains types de pompes à chaleur fonctionnent avec une unité extérieure qui prélève les calories contenues dans l’air extérieur et qui rejette l’air froid de l’intérieur de la maison vers l’extérieur.
Cette unité extérieure contient un ventilateur et/ou un compresseur qui peut être source d’importantes nuisances sonores. L’emplacement de la pompe extérieure peut également impliquer un bruit plus ou moins fort selon qu’il génère un effet de caisse de résonance, de vibrations ou si le ventilateur est encombré (feuilles, branchages…).
La règlementation est très claire sur ce point. Le bruit, dès lors qu’il trouble la tranquillité du voisinage aussi bien de jour ou de nuit peut faire l’objet de sanctions. Le bruit généré par une PAC entre bien entendu dans ce cadre.
La réglementation fixe des limites objectives et mesurables au bruit admissible dans une zone résidentielle. Le volume sonore se mesure en décibel ou dB(A). Cette valeur dépend de la distance de la source sonore.
Le niveau sonore d’une pompe à chaleur bien réglée varie en général de 45 à 65 dB(A) avec des pointes possibles quand le mode dégivrage s’active. A titre de références, le niveau sonore d’un appartement en centre-ville avec fenêtre ouverte est de 50 dB(A).
Selon ce décret, le seuil à partir duquel il existe une nuisance sonore est calculé de façon relative. On mesure la différence entre le bruit ambiant et le bruit résiduel. La différence entre ces deux mesures ne doit pas excéder 5 db de 7:00 à 22:00 et 3 db de 22:00 à 7:00.
Le bruit ambiant se définit comme l’ensemble des bruits “normaux” de voisinage en y incluant le bruit litigieux. Le bruit résiduel correspond aux bruits habituels (intérieurs et extérieurs) résultant de l’occupation normale des logements, de la circulation etc…
Depuis 2006, le seuil limite à partir duquel une infraction peut être constatée est passé à 25 dB(A) avec une mesure du bruit ambiant effectuée à l’intérieur du logement.